Les habitants de la planète Terre toute entière, en cette veille de Noël 2020, sont en proie à des tas de questionnements quant à leur avenir immédiat, face à ce covid-19 mortel et les tas de vaccins censés immuniser tout le monde. Les gars, la certitude absolument implacable est que nous allons tous mourir, un de ces jours, covid-19, 20, 30… ou pas. Terrible pandémie due à une science sans conscience émanant de virologues inconscients qui ont libéré délibérément un agent infectieux qu’ils n’ont pas pu maîtriser. Demandez au Pr. Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008 qui, du haut de ses 88 ans, n’a aucun intérêt à mentir.
Mais ce n’est pas l’Humanité toute entière qui va disparaître, comme il y a 70.000 ans, selon des chercheurs… de petite bête. Car, enfin quoi : pourquoi se refuser de rêver, de voir la vie en rose, de garder son âme d’enfant sans pourtant autant avoir un esprit infantile ? Demain 24 décembre 2020 au soir, des veillées de la Nativité seront organisées au sein de la chrétienté d’ici et d’ailleurs. Une nuit «de grande lumière» et «de grande joie» à travers le monde entier, car Noël n’a rien perdu de son universalité. Et, pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité ») célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes. Il s’agit, là , d’une Foi inébranlable dans l’espace et dans le temps pour les croyants.
Qu’est-ce que la Foi dans le christianisme ? Voici quelques définitions tirées du Livre de la Vie qu'est la Bible :
La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. «C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles». (Hébreux 11:1-3)
Avoir la foi justifie l'homme. «Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi». (Romains 3:28)
La foi est le moyen permettant de recevoir la grâce de Dieu. «Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie». (Éphésiens 2:8-9)
La foi est un don qui vient de Dieu. «En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ...». (1 Corinthiens 12:8-9)
La Foi, c'est l'arme du chrétien. «C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours». (Hébreux 11:30)
La force de la foi est inversement proportionnelle à celle du doute. «Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne :Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir». (Marc 11:23)
La prière dans la foi doit être persévérante. «Priez sans cesse». (1 Thessaloniciens 5:17)
Avoir la foi est un bouclier contre la peur et l'adversaire. «Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme». (Matthieu 8:26)
«Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin». (Ephésiens 6:16)
Et enfin, à propos du grand mal qui mine les plus faibles d’esprit :
L'amour de l'argent vous détourne de la foi. «Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur». (1 Timothée 6:10-11). «Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ?». (Jacques 2:5)
Mais Noël, c’est aussi la fête des cadeaux pour les enfants. Sages ou non. Les cadeaux, le sapin, l’ambiance des préparatifs, le mystère du Père Noël, Dadabe Noely à Madagascar…Tout est réuni pour émerveiller les enfants. Mais d’où vient ce personnage qui fait partie intégrante des croyances humaines, objet d’opérations commerciales, occasionnant des dépenses il faut bien le dire ?
Le Père Noël a pour origine Saint Nicolas. On retrouve dans sa représentation toute la symbolique de Saint Nicolas (barbe blanche, manteau rouge…). Mais il s’agit de deux personnages à la représentation proche, certes, mais distincts l’un de l’autre. En effet, si le Père Noël est une créature mythique, Saint Nicolas, lui, a réellement existé. Né en 270 (IIIème siècle) à Patara situé en Lycie, qui est actuellement le sud de la Turquie, il est décédé à Myre en 345. ... Du fait du miracle de la résurrection de trois enfants, Saint Nicolas, alors évêque de Myre, devint le protecteur des enfants. Il est, donc, à l'origine du personnage du Père Noël et il est le saint patron et protecteur de la Lorraine et des Lorrains, en France.
Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari, communément connu sous le nom de «Saint Nicolas», est né à Patare, en Lycie, vers 270 et décédé à Myre en 345. Il fut Évêque de Myre en Lycie (Sud de la Turquie actuelle)
La fête de Saint Nicolas est célébrée le 6 Décembre de chaque année, et cette fête est aussi importante pour les enfants de l'Est de la France que le Père Noël. Saint Nicolas est également fêté en Belgique et en Allemagne, pays dans lesquels il est de tradition d'envoyer des cartes de vœux par voie postale pour la Saint Nicolas. A la fête de Saint Nicolas, les enfants reçoivent traditionnellement du pain d’épice, du chocolat, des mandarines ou des gâteaux. C'est l'occasion aussi, comme à Noël d'envoyer une carte à la famille pour leur souhaiter une bonne fête de Saint-Nicolas. Saint Nicolas est accompagné d'un personnage appelé le Père Fouettard. Il distribue des coups de fouet aux enfants qui n'ont pas été sages. Il est de tradition d'envoyer une carte à Saint Nicolas qui voyageait à dos d’âne.
Malgré la réforme protestante du XVIème siècle qui supprima la fête de Saint Nicolas dans des pays d’Europe, les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets. Lorsque des Hollandais s’installèrent aux États-Unis, à partir du XVIIIème siècle, Sinter Klass devint Santa Claus. Santa Claus est le nom de Saint Nicolas en anglais, transcription de la prononciation américaine de Sankt Niclaus. Il lui a aussi été attribué le nom de Père Noël. Il subit alors des transformations vestimentaires et culturelles pour se métamorphoser en un Père Noël plus convivial. En 1821, le pasteur new-yorkais, Clement Clarke Moore, écrivit un conte de Noël pour ses enfants. Intitulé «The night before Christmas» (La nuit d’avant Noël), on peut lire, dans ce conte, que le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes.
En 1823, le journal «Sentinel» de New York du 23 décembre de cette année publie un texte du même Clement Clarke Moore. Intitulé «A Visit From St Nicholas» (Une visite de St Nicolas), il y est question de lutins qui distribuent des cadeaux aux enfants par la cheminée et qui se déplacent dans une carriole tirée par huit rennes répondant aux noms de Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et Vixen. Un neuvième renne fut rajouté en 1939 : Rudolf, qui fut chargé d’éclairer le chemin du Père Noël grâce à son «nez rouge lumineux». Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
Santa Claus dessiné par Thomas Nast
En 1863, le journal New-Yorkais «Harper’s Illustrated weekly», revêtit Santa Claus d’un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas Nast est l’auteur de cette représentation qui a été publiée dans ce journal durant près de 30 ans : un Santa Claus ventru et jovial, à la barbe blanche et accompagné de rennes. En 1885, Thomas Nast, toujours pour le «Harper’s Illustrated weekly», dessina le parcours de Santa Claus qui va du pôle Nord aux États-Unis. Ainsi donc, la résidence du Père Noël a été officiellement établie. Une année plus tard, l’écrivain George P. Webster précisa que la manufacture de jouets ainsi que la maison du Père Noël « étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord », confirmant par cette affirmation les dessins de Thomas Nast.
En 1931, la firme Américaine Coca Cola eut le génie de demander à l’illustrateur Haddon Sundblom de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait aux U.S.A.) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi, les enfants seraient incités à en boire durant l’hiver. Le dessinateur l’habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël. Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à l’origine celle de l’enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent même jusqu’à brûler l’effigie du Père Noël. Mais tout rentra dans l’ordre au fil du temps.
Quel est le message que je veux faire passer en cette veille de la Nativité 2020 qui est également une trêve pour tout (sauf pour les suicidaires de l’absurdité politocarde) ? Il est simple : oui, le Père Noël n’existe pas en tant qu’être humain réel mais il demeure un symbole fortement positif : celui de la bienveillance des personnes et des parents responsables, et le symbole aussi de la perspective de recevoir des présents dans l’esprit des enfants. La question n’est pas de croire ou ne pas croire au Père Noël, n’écoutez pas les imbéciles morts-vivants sans ascendants ni descendants! Vous, personnes adultes qui lisez ces lignes, vous avez été enfant dans votre vie (à moins d’être un extra-terrestre). Ne brisez pas le rêve de vos propres enfants quelle que soit la raison (souvent la crise financière est évoquée). Dans le contexte de Noël, surtout actuellement, c’est le geste qui compte le plus.
Joyeux Noël 2020 à toutes et à tous ! Et que l’enfant qui demeure en vous reste au diapason de cette fête, loin des… enfantillages.
Jeannot Ramambazafy - Egalement publié dans "La Gazette de la Grande île" du mercredi 23 décembre 2020
