JusquâoĂč iront-ils donc ces soi-disant opposants malgaches qui vivotent dans l'Hexagone ? Nombreux sont ceux qui ont gobĂ© la page 17 dâun journal dĂ©nommĂ© « Lâhebdo Echo francilien ». DĂ©jĂ , rien que pour le vocabulaire utilisĂ© dans les articles, çà pue le Fanirisoa Chiottes Ă plein nez, cette magistrate rĂ©voquĂ©e qui a fui Madagascar sans ĂȘtre poursuivie pourtant, devenue leader du RMDM («Rodoben'ny Mpanohitra ho an'ny demokrasia eto Madagasikara» ), groupuscule rassemblant les partis d'opposition, en France.
La Commission européenne, consciente du danger que représentent les informations trompeuses ou fabriquées de toutes piÚces (les « fake news »), a décidé de lutter contre ce fléau.
Pour la Commission europĂ©enne : « les « fausses nouvelles » ou « fake news » sont des informations dont on peut dĂ©montrer quâelles sont fausses ou trompeuses, prĂ©sentĂ©es et diffusĂ©es dans lâintention dĂ©libĂ©rĂ©e de tromper le public. Les consĂ©quences de la dĂ©sinformation sur nos sociĂ©tĂ©s sont potentiellement trĂšs graves, en ce qu'elle Ă©rode la confiance du public dans les institutions, les mĂ©dias traditionnels et numĂ©riques, et nuit Ă nos dĂ©mocraties en empĂȘchant une prise de dĂ©cision rĂ©flĂ©chie et Ă©clairĂ©e. La dĂ©sinformation peut nous diviser, polariser les dĂ©bats, crĂ©er ou approfondir des tensions dans la sociĂ©tĂ©, et saper les systĂšmes Ă©lectoraux ».
Face Ă cela, il a Ă©tĂ© mis en place la Plateforme de lâUE contre la dĂ©sinformation (« Disinformation Hub ») comprenant divers outils comme des dĂ©codeurs et le « fact-checking ». Concernant particuliĂšrement la France, Le gouvernement français a prĂ©sentĂ© en mars 2018 une proposition de loi visant Ă lutter contre la manipulation de l'information. Celle-ci a Ă©tĂ© adoptĂ©e dĂ©finitivement par l'AssemblĂ©e nationale en novembre 2018. Je reviendrai sur cette loiâŠ
AprĂšs avoir suivi les conseils prĂ©conisĂ©s par le systĂšme mis en place par la Commission europĂ©enne, jâai effectuĂ© des recherches sur Internet, Ă travers les moteurs de recherche existant (google, bing, yahoo, ask.com, AOL.com, Web ArchivesâŠ). Eh ben non : le journal « LâHebdo Echo Francilien » nâexiste pas ! Celui qui sâen approche le plus est lâhebdomadaire « Echo dâĂle-de-France » qui est un journal dâinformation politique et Ă©conomique de la Presse Hebdomadaire RĂ©gionale dâIle-de-France. Le support francilien dâinformation est habilitĂ© Ă la parution dâannonces lĂ©gales et judiciaires dans tout le dĂ©partement de Seine-Saint-Denis (93), celui du Val-de-Marne (94) et celui des Hauts-de-Seine (92). Le journal qui se trouve avenue de la RĂ©sistance au Raincy fait paraĂźtre ses annonces lĂ©gales chaque jeudi. Mais de journal « LâHebdo Echo Francilien », que nenni. En passant, le mot Francilien a Ă©tĂ© inventĂ© par le politicien Michel Giraud en 1986, pour nommer les gens vivant dans «la rĂ©gion capitale», la rĂ©gion Ăle-de-France donc avec Paris pour centre.
Par ailleurs, Ă travers le mĂȘme systĂšme de « fact-checking », il sâest avĂ©rĂ© quâil nâexiste aucune journaliste rĂ©pondant au nom de Anne-Laure Bachelot. MĂȘme en pseudonyme. Des Anne-Laure Bachelet, il y en a dâautres mais aucune nâest journaliste non plus. Par ailleurs, cette Anne-Laure Bachelot a donc le pouvoir de passe-muraille pour avoir entendu tout ce qui a Ă©tĂ© dit lors de ce tĂȘte-Ă -tĂȘte Rajoelina-Macron Ă lâElysĂ©e. Bravo ! Quant Ă Bachelot, câest un nom rendu cĂ©lĂšbre par la femme politique française Roselyne Bachelot.
Ainsi, donc, cette fameuse page 17 dâun dĂ©nommĂ© « LâHebdo Echo Francilien », paru le lundi 30 aoĂ»t 2021, nâest quâune Ă©niĂšme forme de « fake news » balancĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux par la clique de Fanirisoa Chiottes, pour les gogos anti Andry Rajoelina jusquâau bout des ongles et qui ne raisonnent plus normalement. Dans le volet journalistique, aprĂšs avoir consultĂ© une experte en la matiĂšre, voici ce que cela a donnĂ©Â : la couleur du papier nâest pas la mĂȘme dans la mise en page ; la police des titres, chapĂŽ et intertitres peuvent changer mais jamais celle des articles. Enfin, contrairement aux deux articles signĂ©s Anne-Laure Bachelot et A-L B., lâarticle de la « diaspora malgache » nâest pas signĂ©, ce qui constitue un aveu de la part des membres du Rmdm France, dirigĂ© par Fanirisoa Chiottes, comme Ă©tant lâauteur de cette « fake news ».
Mais, encore une fois, pourquoi Fanirisoa Chiottes ? Parce que câest son mot favori. Nâa-t-elle pas dit quâelle allait poursuivre les enfants du PrĂ©sident Rajoelina « jusque dans les chiottes » ? Puis nâa-t-elle pas mis ma tĂȘte dans la cuvette dâun W.C. pour prouver quâelle est une magistrate sans arguments rĂ©els qui adore se vautrer dans la merde ? Jamais deux sans trois dĂ©montrant que cette mauvais mĂšre est, en plus, une crĂ©ature nocive maudite.
En argot français, le mot « chiottes » signifie toilettes. Ben câest justement Ă cĂŽtĂ© des toilettes quâelle a subi une fouille au corps, Ă lâhippodrome de Longchamp Ă Paris. Non, moi, je nâinvente pas, je montre toujours des preuves. A la longue, il va falloir crĂ©er un prix spĂ©cial pour cette magistrate qui a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©e pour avoir insultĂ© les forces de lâordre de Madagascar. Ce sera alors le « Prix Pulitzer des fake news ». Aujourdâhui, elle se targue dâĂȘtre une « rĂ©fugiĂ©e politique bĂ©nĂ©ficiant dâune protection internationale ». Qui vivra verra, mais Ă force de tirer le diable par la queueâŠ
Jeannot Ramambazafy