Décidément, avec la haine au cœur et le culte de la personnalité aidant, « on » est capable de tout. Ce « On », c’est la personne qui se positionne comme proche du président de la Transition, mais qui propage la désinformation et s’active à tout –mais vraiment tout !- pour donner une très mauvaise image du Président Andry Rajoelina. « On » se passe de la hiérarchie, représentée par Mme la Charge d’affaires qui ignore ce qui se trame, pour la simple raison que des décisions aussi stupides que suicidaires, sont prises dans son dos. Alors que devant elle, « On » est l’hypocrisie personnifiée. Mais « On » n’agit pas tout seul. C’est tout une bande de véritables sagouins qui sabordent la renommée d’un pays qu’ils sont censés représenter.
Un seul exemple constaté lors de mon passage à Paris : les véhicules de service de l’ambassade de Madagascar à Paris. Ils sont hors d’état de marche depuis des mois et des mois. En janvier 2013, le pouvoir de transition, avec l'ancien ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, décide de débloquer des fonds pour le renouvellement de ces véhicules réellement vétustes. Rien en vue, durant quatre mois. En mai 2013, lors du passage du Président de la Transition, la question est posée de nouveau car il est question d’un budget de 500.000 euros pour l’achat d’autres véhicules. Le responsable qui s’occupe du dossier financier a affirmé que tout avait été mis en branle. Mais en juin 2013, ces véhicules laissés à l’abandon au bord du trottoir en face de l’ambassade, ont fait l’objet d’une demande d’enlèvement de la part de la préfecture de Paris.
C’est tout simplement honteux ! Aussi, ces véhicules ont été parqués dans un coin du jardin de la Résidence de Madagascar, comme des zébus attendant le couperet de l’abattoir. « On » a fait courir le bruit qu’il n’y a plus d’argent, et que « l’ambassade va être mise en vente ». Aussi, il faudrait vendre ces véhicules. Or, jusqu’à preuve du contraire, ils appartiennent à l’Etat malagasy et non une ou de la trentaine d’agents que compte cette chancellerie dans la Capitale française. En prime, actuellement, le téléphone ne marche pas, pour prouver que les caisses de l’Etat transitoire sont vides. Or, du côté de l’ambassade de Madagascar aux U.S.A. et auprès de l’ONU, pas de nouvelles donc bonnes nouvelles. Par ailleurs, l’entretien de la Résidence laisse beaucoup à désirer : plus d’eau chaude, plus d’eau tout à l’étage… l’immeuble semble laisser à l’abandon… « On » fait des pressions incroyables sur le « petit » personnel, certains n’étant même plus payés et menacés d’être mis à la porte. Miracle mon ami ! L’eau à l’étage est subitement revenue mais elle reste froide…
Voilà le constat dressé. Quelle soit la situation, il a toujours existé une ligne budgétaire pour chaque chancellerie. Pourquoi seule celle de Paris attire l’attention avec toutes ces carences qui rejaillissent forcément sur le Président de la Transition ? Lorsque l’on saura qui est « On », on saura aussi jusqu’où l’agent comptable est impliqué. Jusqu’au cou ? Sûrement. Affaire à suivre donc.
En tout cas personne n’oblige personne d’avoir des convictions politiques, d’aimer ou de haïr Andry Rajoelina. Mais « On » fait tout pour qu’il sorte par la lucarne de l’Histoire. Pour çà c’est râpé et lorsque « On » sera découvert, rira bien qui rira le dernier. Je vais m’en charger personnellement. Et j’ai déjà mon idée sur l’identité de « On » qui veut faire prendre à tout le monde des vessies pour des lanternes avec son centuple langage de larbin assermenté. Et croyez-moi, les langues vont se délier. C’est même déjà fait mais le moment psychologique n’a pas encore sonné. Qui viendra en publiant le nom de toute cette trentaine d’agents plus ou moins fantômatiques qui ne sont pas fiers d’être Malagasy. Pour l’heure, il ne s’agit que d’un reportage photographique.
Jeannot Ramambazafy – Paris, le 27 septembre 2013