L'invitation très... chic, choc, chèque (en blanc)
L'entrée en scène de l'artiste Ignacio Ratsirakos
Hôtel Carlton Anosy, mercredi 09 octobre 2013. Dès qu’il a parlé de deux milliards de dollars par an sur 5 ans, de la part de mystérieux bailleurs « du secteur privé », on aura compris deux choses : soit à 77 ans, l’Amiral Didier Ignace Ratsiraka croit encore au père Noël ; soit il va procéder à une grande braderie de la Grande île de l’océan Indien et vivre comme Crésus avant de passer l’arme à gauche. Avec la commission de ce marché de dupes.
Déjà que la sortie du tunnel (de la pauvreté) n’était que du vent, comme l’autosuffisance alimentaire et l’éducation pour tous en l’an 2000 ; comme les 20.000 logements ; comme le paradis socialiste puis la république humaniste écologiste. Comment ose-t-il encore promettre quelque chose avec autant de légère gravité ?
Didier Ratsiraka ne veut pas admettre qu’il a fait son temps. Son rôle est d’être grand-père et de se faire oublier, après le mal qu’il a fait mais dont il n’est toujours pas conscient. N’avait-il pas chantonné « non, je ne regrette rien » ? Mais comme il persiste à jouer à l’imbécile, en s’adressant également à tous les Malagasy de la Grande île en… français (pour prouver qu’il est un homme de culture) , je le mets en face de lui-même avec les 87 photos qui suivent. En fait, elles résument tous ses sentiments refoulés. C’est toute sa vie qui défile ici.
Dernières retouches avant le show
Céline Ratsiraka et Thérèse Zafy, ex-premières dames de l'Etat
Ihanta Randriamandrato et Manandafy Rakotonirina félicitant l'artiste
Shake hand de Organès Rakotomihantarizaka...
Les photos qui suivent sont sans légende, comme un spectacle du mime Marceau. A vous d’imaginer ce que veut exprimer le mime Ignacio Ratsirakos… Spectacle car certain(e)s ont applaudi et d’autres sont même venus le féliciter à la fin du show.
A présent : PLACE AU SPECTACLE !
Jeannot Ramambazafy – 10 octobre 2013
A M E N ! RATSIRAKOS EST SUR SON PETIT NUAGE ROSE... D'EGOISME, D'EGOCENTRISME
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| Didier Ratsiraka : la divagation… |
| Vendredi, 11 Octobre 2013 06:20 |
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Alors que tous les Malgaches s’apprêtent à voter dans une quinzaine de jours, l’ex-président de la République Didier Ratsiraka a effectué une sortie médiatique pour réaffirmer son opposition à la tenue d’élections. « Laissez tomber cette histoire d’élections », a affirmé l’amiral rouge pour avancer qu’il a trouvé auprès de ses amis étrangers un prêt de 1,5 milliard de dollars par an pour une durée de cinq ans. Un fonds qui servirait à créer de l’emploi… Mais, la condition principale de Didier Ratsiraka pour la concrétisation de ce projet est la mise en place d’un régime consensuel. Les 1,5 milliard de dollars par an durant cinq ans ne seraient-ils qu’un leurre pour inciter la population à s’insurger contre la tenue des élections ? Hier, au crépuscule de sa carrière politique à 77 ans dans quelques semaines, Didier Ratsiraka a appelé à un soulèvement populaire contre les élections en déclarant : « Je demande au peuple malgache un sursaut national ». Et, lui toujours de continuer dans sa déclaration : « la feuille de route n’interdit pas une nouvelle prise du pouvoir par la rue, avec ou sans le concours de l’Armée ! ». Une déclaration menaçante pour la stabilité du pays, Comment en effet instaurer une stabilité politico – économie sans passer le rétablissement de la normalité constitutionnelle par des élections ? Les observateurs, connaissant Didier Ratsiraka, se sont interrogés si l’amiral rouge divague… En tout cas, s’il s’agit d’une divagation pour amuser les 22 millions de Malgaches dans une ambiance monotone de la campagne électorale, c’est chère payée puisque l’amiral a dû débourser 3 millions ariary (15 millions FMG) pour diffuser sur TvM cette conférence de presse. Notons que l’ex-président de la République s’est insurgé contre tous ceux qui seraient tentés de lui donner des leçons en matière de patriotisme, nationalisme, intérêt supérieur de la Nation… Or, cet officier général de la Marine qui se targue d’être patriote s’est exprimé pendant presque toute la durée de la conférence de presse en français alors que Madagascar a une langue officielle. L. T. (La Gazette de la Grande île du 11 octobre 2013 |