A droite, le Colonel de gendarmerie Ravoavy, chef de cette mission qui n'a pas osé dire aux journalistes le nombre exact d'éléments déployés pour casser la liberté d'expression nue comme la vérité sortant d'un puits
VIDÉO DU GRAND NETTOYAGE DE L'AVENUE DE LA DEPENDANCE
Vous savez quoi, en passant? L'un des auteurs de la chanson des années 1970, entendue dans la vidéo ci-dessus est Tsilavina Ralaindimby. Eh oui! Le directeur de la communication de l'actuelle présidence de la république. «Vola hatraiza re no fetra» comme le chante Henri Ratsimbazafy...
La raison de l'absence sur les lieux de Faniry Razafimanantany
Passons. En tout cas, le droit et la liberté d’expression n’existent plus à Madagascar sous Hery Rajaonarimampianina. Il ment au monde entier s'il ose dire le contraire. Et avec le code de la communication «médiatisée» trouvée conforme à la Constitution par Jean Eric Rakotoarisoa (ancien journaliste, ancien critique co-fondateur de l’Observatoire nationale de la vie publique ou SeFaFi), devenu le larbin constitutionnelle du régime Hvm pour quelques (millions) ariary de plus, la question est: avec ce terrorisme d’Etat, combien de temps va-t-il durer ainsi? Les forces armées (jusqu’aux dents) sont sous ses ordres. Mais jusqu’à quand? Et ces personnages en uniforme étaient cantonnés là depuis la veille pour boucler toute l’avenue de l’Indépendance. Avenue de la dépendance, plutôt, de nos jours… Toutes ces scènes me font penser au 13 Mai 1972. J’avais alors 18 ans. La différence ? A l’époque, les éléments des Forces républicaines de sécurité (FRS calquées sur les CRS français) étaient stationnés du côté de l’actuel hôtel Glacier et n’avaient pas bougé d’un pouce lorsque ces FRS ont tiré sur nous étudiants. Nous étions tous des cons alors...
Sous ce régime Hery Rajaonarimpampianina, ce sont les gendarmes (en grande majorité) qui font office de FRS. Le colonel Richard Ratsimandrava doit se retourner dans sa tombe. Mais qu’espèrent-ils? C’est reculer pour mieux sauter, ce n’est que partie remise. Car lorsqu’un régime repose sur la force des gens d'armes, et qu'il empêche les gens simples de s'exprimer, il ne fait pas… long feu. Tôt ou tard, le Général Florens Rakotomahanina et ses éléments vont commettre l’erreur fatale au régime et à eux-mêmes. Ils sont devenus les miliciens «officiels» rajaonarimampiens. C’est une question de temps. Pour l’heure, ils crient victoire. Mais quelle victoire? La victoire des lâches face à des «adversaires» qui n'ont jamais l'intention de riposter à armes égales. Pas comme les dahalo dans le Sud. Le plus dur reste donc à venir pour tout le monde. 1972, 1991, 2002, 2009, 201.? En fait, tout dépend d’eux-mêmes. Tic tac, tic tac, tic tac...
Pour l'heure, cette matinée du 19 janvier 2016 mérite des archives visuelles pour l'Histoire. Images d’une dictature établie contre la liberté d'expression. Ou quand les révolutionnaires (ceux qui aspirent à un réel changement dans leur chienne de vie) sont considérés comme des putschistes par tous les corps militaires stationnés dans la Capitale. Et pourchassés comme tels, comme des ennemis de la Nation, alors que les vrais criminels se trouvent au plus haut sommet de l’État. Demandez aux évêques et aux fonctionnaires en retraite, bien méritée et due, qui ont vu leur maison détruite en un clin d’œil.
Jeannot Ramambazafy - Harilala Randrianarison -Haja Randria
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De l'autre côté. Écrit sur la banderole: Le peuple n'est pas fait pour être trompé; la Terre-des-Ancêtres n'est pas à vendre; Madagascar est une nation sacrée
La vente de la Terre-des-Ancêtres est inadmissible
Vahombeÿ était bien présent si Faniry, le meneur de l'AFP, a eu des tracasseries. Son domicile à Anjanahary a été perquisitionné. Le grand Général Florens -celui qui voit des coups d'état partout mais qui n'a pas empêché l'attentat du 26 juin 2016 à Mahamasina- espérait y trouver des armes. Chou-blanc comme toutes les perquisitions qu'il a effectué depuis qu'il s'est totalement mis au service du régime Hvm
Ils avaient dépassé l'hôtel Glacier lorsque le pas de charge a été donné
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Sauve-qui-peut !
Le Colonel Ravoavy est content de cette mission accomplie. Jusqu'Ã quand?