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Madagascar-UE. Des milliards de dons non remboursables et alors ?

Carlton Anosy, 13 fĂ©vrier 2015. L’Ambassadeur de l’UE Ă  Madagascar, Antonio Benito-Sanchez Gaspar, et le ministre malgache des Finances et du Budget, Gervais François Marie Rako­to­arima­nana droit importĂ© du Canada...

Mais oĂč veulent en venir ces bailleurs de fonds et autres partenaires techniques et financiers, dans leur course Ă  faire connaĂźtre que ce sont eux qui ont « donné » le plus de sous Ă  Madagascar ? Entre la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Union europĂ©enne, cela ressemble Ă  une bataille pour ravir une coupe qui n’est rien d’autre qu’une coupe en rĂšgle pour mettre la Grande Ăźle de l’ocĂ©an Indien sous leur dĂ©pendance Ă©conomique totale ! Sans compter la Chine de tous les dangers Ă©conomiques, qui amĂšnera les gĂ©nĂ©rations malgaches futures Ă  dire : « nos ancĂȘtres les Chinois », aprĂšs « nos ancĂȘtres les Gaulois » 

Concernant l’Union europĂ©enne, elle vient d’effectuer « une grande premiĂšre avec ses relations avec Madagascar » (HĂŽtel Carlton, 13 fĂ©vrier 2015). Il s’agissait d’un sĂ©minaire d’évaluation globale et « indĂ©pendante » de la coopĂ©ration UE-Madagascar. Mais Ă  quoi sert de rĂ©vĂ©ler qu’entre 2002 et 2013,  c’est-Ă -dire durant 11 ans, la coopĂ©ration entre l’Union EuropĂ©enne et Madagascar couvre un volume total d’engagement de plus d’un milliard d’euros ? Avec force dĂ©tails : 889 millions d’euros (soit 82%) provenant du FED et  191 millions d’euros Ă©manant du budget annuel des institutions europĂ©ennes.

Cette annulation de dettes de 2004 a servi à pas grand'chose : Madagascar, en 2015, est un pays "pauvre" toujours surendetté

Dans le volet manque d’humilitĂ©, « l’Union EuropĂ©enne est le premier bailleur de  fonds de Madagascar puisque ses financements ont reprĂ©sentĂ© prĂšs de 47% des aides publiques au dĂ©veloppement reçues par Madagascar ». Sans oublier de prĂ©ciser que cette coopĂ©ration a « la particularitĂ© de se faire en grande majoritĂ© par des dons non remboursables ».


Mais la France ne va pas tarder Ă  revendiquer ce titre avec le plus des « relations historiques qui lient les deux pays », et les Etats-Unis s’amĂšneront aussi avec le couplet de l’installation d’un consulat Ă  Toamasina, en 1866, avant l’annexion de la Grande Ăźle par la France (6 aout 1896), avec en prime la reconduction de l’AGOA qui ne profite pas vraiment Ă  la population malgache. Ne parlons pas de la Banque mondiale et du FMI...

15 janvier 1984. Premier document officiel trouvé à propos de la délégation de l'UE. En ce temps-là, elle s'appelait Délégation de la Commission des communautés européennes. Madagascar était en plein dans la révolution de l"amiral Didier Ratsiraka, son petit livre rouge et son paradis socialiste à jamais perdu depuis

Et alors ? Il ne faut pas perdre du vue que la coopĂ©ration europĂ©enne au dĂ©veloppement est prĂ©sente Ă  Madagascar depuis 1959. Il y a 55 ans. Mais ce n’est qu’en 1984 que la dĂ©lĂ©gation europĂ©enne a Ă©tĂ© officiellement connue. J’étais dĂ©jĂ  journaliste Ă  l’arrivĂ©e de Guy Petitpierre (qui nous a quittĂ©s en mars 2013). Il avait succĂ©dĂ© Ă  Dru Barron et d’autres dĂ©lĂ©guĂ©s dont le nom a Ă©tĂ© perdu dans la tourmente d’une histoire Ă©crite mal maĂźtrisĂ©e.

L'immeuble des assurances Ny Havana, aux 67 ha, et la tour Zital Ă  Ankorondrano, Antananarivo

A l’époque, le siĂšge de la dĂ©lĂ©gation de l'Union europĂ©enne se trouvait dans l'immeuble des assurances Ny Havana, aux 67 ha, Antananarivo. De nos jours, il se trouve dans la tour Zital Ă  Ankorondrano. Le grand changement est que, depuis le 23 juin 2000, le partenariat Madagascar-UE s'inscrit dans l’Accord de Cotonou ou Accord de Partenariat ACP-UE signĂ© Ă  Cotonou.

Quels auront été les apports perdus le long de ces 55 ans ?


Élisabeth Beton-DĂ©legue, alors conseillĂšre au Service de coopĂ©ration et d’action culturelle de l’ambassade de France. DerniĂšrement, elle Ă©tait Ambassadeur de France au Mexique jusqu'en 2014 et est, depuis le 15 janvier 2015, Ambassadeur de France en HaĂŻti

« En 1995, lorsque la CoopĂ©ration française a dĂ©cidĂ© de lancer Madio, un projet d’appui Ă  l’analyse et Ă  l’information statistiques auprĂšs de I’Instat, conjointement avec l’Union europĂ©enne, la situation en matiĂšre statistique Ă©tait profondĂ©ment dĂ©tĂ©riorĂ©e dans beaucoup de secteurs. L’analyse Ă©conomique reposait sur des donnĂ©es peu fiables, ou mĂȘme inexistantes, dans certains domaines. Le projet Madio s’était donnĂ© pour objectif de produire trois enquĂȘtes annuelles sur l’emploi, l’industrie et le milieu rural et de dĂ©velopper sur cette base des analyses et une rĂ©flexion macroĂ©conomiques ».


Guy Petitpierre, dĂ©lĂ©guĂ© de l’Union europĂ©enne Ă  Madagascar

« Durant tout mon mandat Ă  Madagascar, c’est-Ă -dire de la fin 1995 Ă  la mi-1999, j’ai eu le privilĂšge de bĂ©nĂ©ficier des travaux du projet Madio. S’il me fallait caractĂ©riser d’un mot ce projet, je dirais qu’il me paraĂźt Ă  plus d’un titre, pertinent ». Mais il a ajoutĂ© : « S’il me fallait Ă©mettre un regret, je dirais que la pĂ©rennisation des acquis de Madio ne me paraĂźt pas assurĂ©e. Ainsi que nous avions eu l’occasion d’en discuter avant le dĂ©part des uns et des autres, les projets, lorsqu’ils sont bien montĂ©s et bien pilotĂ©s, constituent un cadre sĂ©curisant et stimulant, qui permettent aux meilleurs des cadres nationaux d’exprimer leur compĂ©tence, d’acquĂ©rir de l’expĂ©rience et du savoir-faire. L’ennui est qu’on ne sait pas encore bien comment pĂ©renniser ce cadre, maintenir ces conditions sĂ©curisantes et stimulantes dans l’institution qui doit assurer la relĂšve du projet. C’est lĂ  oĂč une meilleure articulation entre l’aide-projet et l’appui budgĂ©taire devrait ĂȘtre trouvĂ©e, afin que le second vienne automatiquement prolonger et maintenir les acquis de la premiĂšre ». Effectivement, le projet Madio, c’est comme quelque chose qui n’avait jamais existĂ©, de nos jours.

Pour rĂ©sumer et faire court : Ă  partir de cette date-lĂ , il n’y a jamais eu continuitĂ© de l’Etat Ă  Madagascar. Et cela ne s’arrange pas avec un prĂ©sident haĂŻ de son peuple, qui prĂŽne le non-sens de « rupture dans la continuité ».

Aprùs Guy Petitpierre, vinrent ensuite : Pierre Protar (2000-2004) Jean-Claude Boidin (2005-2009, Leonidas Tezapsidis (2010-2014) et enfin Benito-Sanchez Gaspar (2014-
.).


Les Nouvelles – On a le sentiment, au niveau de l’aide internationale, qui est consĂ©quente, que l’on vit un Ă©ternel recommencement. On bĂ©gaie. Si on prend l’Alaotra, la Samangoky, le programme routier, l’entretien des routes, des ponts, les hĂŽpitaux etc... On remet toujours sur les rails les mĂȘmes projets, comme si le relais ne passait pas.

PIERRE PROTAR

– « Vous avez entiĂšrement raison. Les financements communautaires, depuis les annĂ©es 60 et mĂȘme 1959, ont abouti parfois Ă  financer quatre fois certains tronçons routiers ! ». (Les Nouvelles 15/12/04)

Il s'agit du dernier Premier ministre de Marc Ravalomanana, le GĂ©nĂ©ral Charles Rabemananjary, auparavant ministre de l'IntĂ©rieur. Celui qui a rĂ©ussi a bloquĂ© les rĂ©sultats de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2006, durant une journĂ©e, pour inverser les tendances, au bĂ©nĂ©fice de Marc Ravalomanana (ICI). D'oĂč sa promotion

Points de vue de Jean-Claude Boidin sur le Madagascar Action Plan ou MAP, le 21 mars 2007, au Centre d'études diplomatiques et stratégiques (CEDS) à Androhibe.


« Le premier manquement se manifeste par l'absence de chiffrage dans le document de Plan d'actions pour Madagascar. Le Map promet des rĂ©sultats sans signifier combien ça coĂ»te. Le Map devrait dĂ©finir avec clartĂ© la part de contribution des investisseurs privĂ©s, les aides internationales sous forme de dons, les financements par des prĂȘts. Il faut expliquer si Madagascar sera de nouveau un pays endettĂ©. (
). Si on parle, par exemple, de planning familial, il faut dĂ©finir en dĂ©tail les chemins pour atteindre les rĂ©sultats. Il ne faut pas se contenter d'annoncer l'objectif. Le Map est aussi silencieux sur la question des risques naturels comme les intempĂ©ries et les accidents. Il ne s'agit pas, simplement, d'envoyer des vivres aux sinistrĂ©s aprĂšs les dĂ©gĂąts ou de mobiliser les Ă©lĂ©ments de la Croix rouge ».


Leonidas Tezapsidis. Extraits de son dernier discours Ă  Madagascar, lors de la JournĂ©e de l’Europe 2014 : « Mon souhait est que le peuple malgache avec l'engagement de chacun et notre appui, puisse obtenir et prĂ©server ces rĂ©sultats durement acquis en Europe: la dĂ©mocratie, l'Etat de droit, la prospĂ©ritĂ© partagĂ©e ».


Guy Petitpierre à l'orée de sa vie bien remplie terrestre

Depuis Guy Petitpierre donc, on connaĂźt tous la racine de tous les maux qui minent Madagascar depuis 55 ans : au nom du suffrage universel, tous les prĂ©sidents de la rĂ©publique Ă©lus n’en n’ont fait et n’en font qu’à leur tĂȘte. Et c’est l’éternel recommencement des mĂȘmes demandes et des mĂȘmes projets qui n’ont jamais abouti ou qui ont Ă©tĂ© « perdus » en cours de route


2015 : " the song remains the same "

Actuellement, nous en sommes au 11Ăšme FED dont le montant indicatif est de 445,455 M€ « sous forme de dons ». La programmation a Ă©tĂ© lancĂ©e par Andris Piebalgs, lors de sa visite Ă  Madagascar dĂ©but juin 2014. Mais le rĂ©gime Rajaonarimampianina a fait du surplace pendant une annĂ©e entiĂšre.


Et puis, Antonio Sanchez-Benito Gaspar est arrivé avec son histoire de séminaire, avec un ministre des Finances et du Budget malgache droit venu du Canada. Et automatiquement bombardé Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement comme tous ses prédécesseurs. Avec des idées et des visions québécoises incompatibles avec l'identité culturelle malgache.


16 septembre 2014, MAE Anosy. Antonio Sanchez-Benito Gaspar, présentant ses lettres d'accréditation, en tant qu'Ambassadeur de l'UE à Madagascar, à l'ancienne ministre des Affaires étrangÚres, Lala Arisoa Razafitrimo

Pour l’heure, l’actuel Ambassadeur de l’UE Ă  Madagascar a rĂ©vĂ©lĂ© qu’un montant indicatif de 518 millions d’euros a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© allouĂ© Ă  Madagascar dans le cadre du 11Ăšme FED. Son utilisation devrait s’étaler jusqu’en 2020.

Antonio Sanchez-Benito Gaspar, le 6 février 2015 au Palais d'Etat d'Iavoloha

Pour le moment, l’affectation de ce don non remboursable n’a pas encore Ă©tĂ© identifiĂ©e, mais le processus est dĂ©jĂ  engagĂ©. La programmation devra ĂȘtre bouclĂ©e d’ici la fin de cette annĂ©e 2015. Hou lĂ  là ! Cela va contrarier terriblement les calculs d’expert comptable du PUP (lire plus loin).

Mais çà changera quoi, tant que ces chers bailleurs de fonds, hypocritement, dĂ©clareront et systĂ©matiquement : « Nous n’interfĂ©rons pas dans les affaires internes et politiques de Madagascar » (Leonidas Tezapsidis en fĂ©vrier 2014). Et bien sĂ»r, la violation rĂ©pĂ©tĂ©es de la constitution est une « affaire interne Ă  Madagascar ».


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LES PREUVES QUE CE REGIME EST UN REGIME ROTARY-HVM

Rotary International District 9920, XVIIIÚ Conférence et XIX Assemblée, Carlton Anosy, du 30 avril au 03 mai 2014. Les couples Rajaonarimampianina et Ravelonarivo (qui attendait donc son heure de gloire)

Rotary Club Antananarivo Ainga. Avec un astérisque rouge, de haut en bas: Jean Ravelonarivo, Rivo Rakotovao, Hery Rajaonarimampianina

Les mĂȘmes, au centre, de g. Ă  dr. : Jean Ravelonarivo promu GĂ©nĂ©ral de Brigade et dĂ©signĂ© Premier ministre; Hery Rajaonarimampianina, Ă©lu PrĂ©sident de la RĂ©publique; Rivo Rakotovao, rescapĂ© (son Ă©viction aurait Ă©tĂ© le scoop du siĂšcle!) du gouvernement Kolo Roger et nommĂ© ministre d'Etat en charge des projets prĂ©sidentiels, de l'AmĂ©nagement du territoire et de l'Equipement. Mais Rivo Rakotovao est aussi PrĂ©sident du parti HVM ("Hery Vaovaon'i Madagasikara"). Pas de copinage, hein, MĂŽssieur Rajaonarimampianina? Non, c'est une solidaritĂ© dans le pur style de la franc-maçonnerie.

Et cette "solidarité" se poursuit. Photo prise à l'Assemblée de Tsimbazaza, le 11 février 2015. Une mainmise, une autre coupe en rÚgle de l'état malgache, en somme. En médaillon, photo prise lors des XVIIIÚ Conférence et XIX Assemblée, Carlton Anosy, citées plus haut

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De quel Etat de droit peut-on parler Ă  Madagascar ? Le rĂ©gime Rotary-Hmv, en un an seulement, a rĂ©ussi le sinistre exploit de mettre toutes les structures du pays sens dessus-dessous pour rĂ©Ă©diter tous les mĂ©faits de la mauvaise gouvernance rĂ©parties sur les trois rĂ©publiques prĂ©cĂ©dentes. De maniĂšre aveugle, sourde mais pas muette. Son mot d’ordre, qui date de 1896 ? « Diviser pour rĂ©gner ». A vie de prĂ©fĂ©rence. Comme ses prĂ©dĂ©cesseurs qui avaient tout prĂ©vu, sauf leur propre chute, par leurs propres fautes.


Rappelons que le fameux Plan national de dĂ©veloppement ou PND du rĂ©gime Rajaonarimampianina nĂ©cessite 14.571 millions USD dont 504  millions USD pour boucler le financement du PUP (Programme d’urgence prĂ©sidentiel) ou PND intĂ©rimaire (ICI). Que pense l’UE de ces chiffres trĂšs faramineux ? Faudra-t-il attendre le dĂ©part d’Antonio Sanchez-Benito Gaspar pour qu’il puisse s’exprimer comme Jean Claude Boidin Ă  propos du MAP de Marc Ravalomanana ?


A la maniÚre dont il s'y prend, une décennie ne suffira pas à ce président élu mais haï de son peuple

En tout cas, vu l’état d’esprit des actuels dirigeants fortes en effet d’annonce mais nuls en actions concrĂštes -mais qui veulent aussi le pouvoir Ă  vie-, il faudra donc attendre le 36Ăšme FED, lorsque les ressources naturelles malgaches ne seront plus qu’un souvenir de contes et lĂ©gendes, pour venir vraiment en aide direct aux toujours pauvres Malgaches rescapĂ©s ? Ils seront, Ă  ce moment-lĂ , prĂšs de 40 millions, survivant au jour le jour.

Cette photo a été prise au début de cette année 2015. Mais ce phénomÚne dit "4mis" (sans abri) a débuté au début des années 1980, lorsque le président Didier Ratsiraka parlait de "paradis socialiste"

Bailleurs de fonds, partenaires techniques et financiers, avant qu’il ne soit trop tard, usez du droit d’ingĂ©rence car c’est le peuple malgache qui en danger d’extinction Ă©conomico-culturelle. Trouvez un moyen pĂ©renne d’obliger les dirigeants Ă©lus Ă  respecter les textes en vigueur, Ă  commencer par la constitution. Sinon, l’histoire sera un Ă©ternel recommencement Ă  Madagascar : des sommes de plus en plus astronomiques annoncĂ©es mais des Malgaches de plus en plus pauvres.

Pouvoir judiciaire et pouvoir exécutif, devenus deux jumeaux sous Hery Rajaonarimampanina dont le régime est pourtant semi-parlementaire. Honte à Jean Eric Rakotoarisoa et ses contradictions de motifs

Ne vous rendez pas complice d’un gĂ©nocide social et institutionnel Ă  cause de visĂ©es politiques de crĂ©atures de passage qui ne comprendront jamais que le pouvoir est aussi insaisissable que le vent.

Dossier de Jeannot Ramambazafy – 14 fĂ©vrier 2015

Mis Ă  jour ( Dimanche, 15 FĂ©vrier 2015 06:42 )  
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